Les premières vignes de l'Arjolle sont plantées en 1842 sur le village de Pouzolles par la famille Bellet, grands-parents de Prosper et Louis-Marie.
Quatre ans plus tard, les vins sont expédiés en barriques de la gare de Magalas pour la capitale, Paris.
En 1905, édification de la nouvelle église du village de Pouzolles, près du château.
Création du Domaine de l'Arjolle par Louis-Marie et Prosper.
Dès l’origine les objectifs sont centrés sur :
- la qualité du sol à la bouteille (réflexion sur les matières premières, les machines utilisées),
- la diversité dans la vigne (plantation de diverses cépages et arbustes),
- la préservation de l’environnement (pratiques culturales réfléchies et basées sur l’observation).
Le domaine réalise son premier compost afin de protéger et entretenir la vie du sol.
Il se compose de notre marc de distillation, du fumier de bergerie et divers autres apports humiques.
A la fin des années 90, le domaine obtient la qualification en Agriculture Raisonnée et appartient au réseau national "FARRE" ( Forum de l'Agriculture Raisonnée Respectueuse de l'Environnement).
Trois nouveaux associés, Roland Teisserenc, Charles Duby et Guilhem de Fozières.
Ici, sur les vignes sur Château de Margon, Charles, Roland, Guilhem, Proposer et Louis-Marie.
Nouvelles acquisitions de parcelles, et plantation de nouveaux cépages.
Au début des années, un nouveau chai à barriques est construit à Pouzolles.
C'est également l'arrivée des fils de Posper et Louis-Marie en tant qu'associés : Roch et François.
L'Arjolle est certifié Terra Vitis, charte d’une viticulture durable.
Une démarche éco-responsable qui tient compte de l’exploitation dans son ensemble.
Le cahier des charges s’appuie sur celui de l’Agriculture Raisonnée, complété par des règles spécifiques à la vitiviniculture.
Les 3 grands objectifs Terra Vitis sont d’amener les vignobles vers une culture économiquement rentable, socialement durable et ayant une empreinte environnementale à moindre impact.
L’achat et les premiers essais du pulvérisateur Arcobaleno de Bertoni (28 buses, 2 pompes, 12 ventilateurs) apte à traiter deux rangs entiers par passage.
Un pulvé à panneaux récupérateurs qui permet de réduire les traitements à la vigne et donc diminuer l’impact sur l’eau, l’air et la consommation d’énergie. Même si l’investissement est important, l’économie au vignoble n’est pas négligeable (40% par rapport à l’utilisation d’un appareil classique bien réglé).
2015 marque l'arrivée de Geoffroy de La Besnardière et Simon Teisserenc en tant qu'associés.
De nouvelles parcelles sont plantées, comme le Zinfandel (cépage californien, unique en France), un bâtiment agricole va voir le jour et une nouvelle mise en bouteille est installée.