La cuvée Arlequin naît dans les vignes, c’est du fignolage, de la viticulture de précision, du « fait aux petits oignons » .

D’abord il faut sélectionner les grappes à garder sur les souches. Quand elles sont bien mûres, nos petites mains les ramassent délicatement avant de les égrapper et de garder le très bon, les baies bien entières, rondes et fruitées.

« Du fruit ; Encore du fruit ; Que du fruit ! »

Tous ces grains de Syrah, Grenache, Merlot et Cabernet Franc vont se transformer séparément dans des barriques sous l’œil vigilant du maître et de sa fille.

La fermentation s’élabore dans des petites cuves de bois de 600 litres. S’en suit un élevage de 14 mois en muids de chêne français.

La cuvée Arlequin est un vin à la robe rubis foncée avec des nuances allant d’une teinte aubergine vers une couleur pourpre. Le vin est resté sur sa couleur primaire. Il est brillant, opaque par sa concentration et la matière est dense dans le verre.

Au nez, le vin est dominé par une trame aromatique suave et veloutée où les arômes de fruits noirs et rouges confiturés dominent : figues, fraises, cassis, mûres, myrtilles, framboises et cerises. À l’aération ce sont des arômes plus liquoreux voire « kirchés » qui se présentent avec des notes de cannelle, poivre, réglisse, vanille, cardamome et girofle. Enfin le vin prend des notes de tabac, de cacao et de cuir pour finir. Une vraie balade aromatique pour nos sens olfactifs.

En bouche, l’attaque est souple et ronde sur une trame onctueuse et fruitée. La structure nous rappelle vite que nous sommes face à un vin rouge, avec une acidité mentholée et des tanins fins et soyeux qui apportent de la puissance et de l’amplitude à la richesse de la bouche. Le mariage des cépages est totalement réussi, le Cabernet-Franc joue son rôle aromatique et suave. On retrouve tous les fruits que nous avions au nez. Un vin voluptueux et charmeur avec une finale dense mais jamais lourde.

Un vin tout en beauté.